Traumatisme crânien : un handicap invisible

Des séquelles fonctionnelles et physiques invisibles, plus ou moins graves, comme c’est le cas du traumatisme crânien peuvent apparaître, après un accident.

Son degré d’évaluation est mesuré à l’aide de l’échelle de Glasgow :                                                                                     Traumatisme grave : Glasgow égal ou inférieur à 8,                                                                                                           Traumatisme modéré : Glasgow compris entre 9 et 12,                                                                                                           Traumatisme léger : Glasgow compris entre 13 et 15,

Pourquoi parle-t-on de handicap invisible ?

Les symptômes de cette pathologie, autrement appelée commotion cérébrale, ne sont pas visibles à l’œil nu, ce sont essentiellement des troubles cognitifs et comportementaux, qui peuvent s’avérer être de véritables freins dans l’environnement global du patient, que ce soit dans le domaine professionnel, social ou personnel. Si les lésions fonctionnelles visibles sont minimes, ce n’est pas le cas sur le plan neurologique, somatique et psychiatrique.

 

Traumatisé crânien : la liste des troubles les plus fréquents : 

Troubles neurologiques :

Perte de mémoire, troubles comportementaux, ralentissement du traitement de l’information, déclin de l’attention, troubles des fonctions exécutives, déficit de la communication verbale.

Troubles physiologiques :

Fatigues chroniques, céphalées, insomnies, intolérance au bruit.

Troubles psychiatriques :

Syndrome de stress post-traumatique, troubles dépressifs, voire sexuels, modification de la personnalité.

 

Comment expertiser les préjudices liés au traumatisme crânien ?

Invisible ne veut pas dire non-indemnisable. Néanmoins, la reconnaissance du traumatisme crânien se heurte à des écueils le jour de l’expertise judiciaire. L’expert se révèle souvent pressant face aux victimes confrontées à la difficulté de comprendre et d’exprimer l’ensemble des troubles apparus à la suite du choc. C’est pourquoi, la victime devra être assistée, en plus de son avocat spécialisé en dommage corporel, d’un expert neurologue. Celui-ci saura  appréhender le traumatisme, et suggéra d’évaluer les besoins en aide humaine de la victime, en faisant appel à un ergothérapeute.

Il est par ailleurs fortement conseillé au traumatisé crânien de retranscrire ses séquelles dans un journal de bord, lequel sera transmis au médecin expert.

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